Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mai 2005 7 22 /05 /mai /2005 00:00

 


 
} } } } } } } } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
passé un certain temps
il ne fut même plus question d'y songer
la vie continuait fertile cependant
au sommet des donjons si haut si loin une vue imprenable
plus basse, près du lierre mangeant les murs
elle s'en couvrait la bouche.

} } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } }} } } } } } } } } } } }<*>
} } } } } } } } } } } } } } } } } } } } } } } }<*>








 

Partager cet article
Repost0
21 mai 2005 6 21 /05 /mai /2005 00:00

 


-enlevés -
sous-levés cintrés souples (cintre au mur
mots de celle couleur amour d'amour mou
soft sofa glissant d'amour soudain d'amour gerbe attaquée
brutale sans plus coulisse couleur soulèvement
soumise mais pas plus couleur divertissante
passagère couleur de riens reins coulants
mains couleur négligente exigeante exorbitante couleur
coupée capitonnée capitonneuse moëlle fameuse
porte moi tranche couleur tranchoir
dévide croupe sombre couleur vide
assassin couleur couloir d'herbe d'escalier
de marches sol moquette placard étranglement serre étrange
mouette aspirante aspiration couleur
haletante attente |attention la mémoire tâche|
couleur mouille muette crasse beige crème
(le café est fini, prend du thé)
(couche toi couvre moi détourne moi jette bien tout
tout tout paperasses finalement ... hein ?
couleur plomb poussière
reste moi dans la poussière reste moi
même
un mot

en ces moments là
c'est connu. les égarements rapprochent
et les approchements flanchent le saut
Partager cet article
Repost0
20 mai 2005 5 20 /05 /mai /2005 00:00

 
 parti de peu l'engagement, au moment même du peu avant même qu'on ne le sache, sans pression insistante,
une trame à peine, à peine colorée si peu soutenue qu'elle avorte le départ Départ semblable à un
oubli déjà qui ne manquera pas d'intervenir, on le sait d'avoir parfois eu cet oubli là terriblement
Je vous confonds les nuits
une du peu Ce fut la première d'une nouvelle manière d'aller, à croire l'installation facile
et les gestes du soir comme si un seul soir suffisait à ce que tout soit dit


 parti, reste un sourire de recul sur la machination des machines                
               
prises dans la langue des folies,
cette langue chantée à vous tuer la tête
sans que rien de la pluie en trombes ne puisse jamais l'interrompre,

j'étais à vous déjà comme elle sans vouloir, le vous n'existant
que de la langue des machines nous étions passagers, sans plus,
nous disions vous c'était le vous du passage de peu à peu
puis plus tard le lieu persiste longtemps encore, jusqu'aux herbes
comme s'il s'agissait d'une autre colère.
Partager cet article
Repost0
19 mai 2005 4 19 /05 /mai /2005 00:00

elle tombe malade très vite,               elle tombe de sommeil
sitôt le lit, toute habillée elle tombe le torse d'abord            et rabat
rapide les deux jambes en ciseaux demi ouverts demi fermés elle tombe
la tête après le torse et avant les jambes en ciseaux les yeux fermés
d'anticiper le moment de ne pas savoir où tomber
mais vite si vite ça arrive la tête tombe




le lit est contre un mur contre le mur du fond le lit juste un côté
un des petits côtés non bordé celui du haut ainsi dormir la tête aux
pieds du mur plus rarement les pieds
les siens jamais très loin l'un de l'autre cependant prennent le lâche
ils changent de visage à plante décollée du sol ressemblent à de petits
poissons vides échoués sur le flanc déchargés du pas extérieur
entament un autre semblant de marche où seul l'air les cogne et la
douceur du drap
et son corps à elle tombée, son corps tombé sur le côté, ignorant de la
perspective qu'il offre une autre perception de chair plane que rien ne
permet de distinguer de celle qui dormait là avant elle uniquement
le lit enferme en lui l'empreinte de la pensée des corps
lorsqu'enfant elle criait la nuit, moite de l'étrange du rêve
on n'en finira jamais pas de ne pas la reconnaître mourir







Partager cet article
Repost0
18 mai 2005 3 18 /05 /mai /2005 00:00



ne m'étaient étrangers ni lui ni sa monture
de divers composants :
une devanture, deux côtés, une arrière cour et un fond vitré.
[l'intérieur ayant une capacité évidente à démolir l'extérieur]


NOTICE
1. Quand on souhaite que visage et côtés soient posés perpendiculairement au sol seulement une surface étanche peut protèger efficacement la monture de l'air et de l'eau.
2. Le frottement continu des languettes sur la monture en présence d'esprit abrasif léger favorise le polissage sur toutes les faces, sans abus
(nous nous étions à double tour épuisés d'un décorticage en règle méthodique frénétique, non pas l'un sur l'autre, mais sur nous mêmes en présence de l'autre devenu autre nous même, tant se trouvaient enrôlées nos langues à vitesse vertigineuse, l'idée d'un simple virage fut impossiblement concevable)

AU NETTOYAGE prévoir plusieurs passes d'une durée de [...] minutes chacune.
Les deux premières sont d'ébauche, la troisième de composition et la dernière de brillantage.
Profitons en pour rappeler qu'il ne faut polir une monture qu'après l'avoir bien nettoyée afin de retirer les poussières du corps qui encrasseraient les polissoirs.
 
...lorsqu'à relire, débarrassé du temps on ne distingue plus de la monture qu'une certaine conformité, ayant perdu la sensation même de l'élan joyeux qui nous précipitait
quand tout redevenu uniforme imperméable platement calme
jusqu'au mensonge




 

 

Partager cet article
Repost0
17 mai 2005 2 17 /05 /mai /2005 00:00

" ... et sa fille, dans une maison au bout de la ruelle, "


je debout sur la chaise
                             la mère plus basse accroupie l'oeil froncé sur
je doit rester droite  ...  reste droite dit
la mère                   accroupie tourne un peu sa tête à droite
puis à gauche, elle veut dire, mais les épingles dans sa bouche
les épingles si plantées ...


elle en tire une doucement et pique sec hop avec l'autre
l'autre main comme ça ,tu vois en rond, elle fait signe :   tourne
                            je debout tourne tulle
   un pas,   un   ...   pas plus
un pas dans le sens des aiguilles dans le sens de la main qui dit
tourne je tourne une épingle encore un pas une épingle hop
je debout de dos j'ai froid un peu un pas
une épingle tiens toi droite
je tourne la tête pivote
vers le visage de la mère accroupie dans sa bouche
les épingles ont disparues
je inquiète juste avec
l'oeil du coin cherche ne bouge pas
un pas encore plus de montre plus d'épingles la mère
                              reculée d'un mètre centimètre précise l'ourlépinglé
sourire la tête penchée mesure les mesures
sourire j'ose alors en avant la tête
la tête avancée sur la robe épinglée
descends doucement attention aux
n'abime rien ne casse
tourne encore je rose
tourne en princesse.




 

Partager cet article
Repost0
16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

est-ce toi qui me /

me tu /me touches tu trop /si tu me touches me touches là /appuie fort

rien n'empêche l'orientation c'est toi qui me / tu touches ce que tu et je / insiste voir sur ce qui touche n'est pas plus bas que ce qui ne pas /mais toi où ? /de moi cavale / dans quoi exactement est-ce toi qui me vraiment ? /touches tu ou appuies tu me balances ?/est-ce toi qui lance ou balance langue cadence lentement parfois siexagère que mon vol perd sa violence / exagère moi près de ta chemise lèvre ma lèvre lève moi sous tes ourlets / soulèvre moi l'exagère exquise / sous vête moi / descends là descends moi toboggan le jupon conquis combine nos dentelles russes /

le cavalier chavire le corset d'une page sur l'autre trop
 au  p e t i t   t r o t   longtemps s'épuise
/j'en aurais pleuré
                    du silence /





Partager cet article
Repost0
16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00
/elle entre/




tu dis : nous y sommes, nous l'avons voulu/  elle ne sait pas si c'est ça exactement qu'elle voulait autant, ne sait pas si elle a besoin de ça autant ou moins que toi, ne sait pas si elle a voulu ça avec toi ou ça pour ça ou ça pour toi ou toi, seulement toi en deçà de tout bien au delà ne sait pas si elle a vraiment désir, tu vois, désir de ça car ça peut entrainer autre chose (avec l'autre, tu as bien vu avec l'autre où ça l'a amenée...à déparler mon cher, à un dérèglement intérieur certain avec hoquet persistant un certain hoquet comme haut-le-coeur qui troue de part en part mais          elle  est  là
elle a dit ça dès le début:     je serais là        c'est pour                                   ça                  qu'elle est là
                                                                    prenez note





/elle sort/


Partager cet article
Repost0
13 mai 2005 5 13 /05 /mai /2005 00:00

 

         j'ai perdu l'impatience

n e m e d e m a n d e z p a s comment,                    ça c'est fait seul,
dans  le  fond  la  photo  tant  attendue  ne  change  rien  à notre affaire

ce qui fait que ça change c'est le fait du passage à une autre perception.
      i   m   p   e   r   c   e   p   t   i   b   l   e   .



cette sorte de décor des choses
on y évolue en croyants
les arbres tordus sont tordus,

les maisons cassées cassées

les enfants perdus perdus

jusqu'à trouver la fente des coulisses où se glisser.

tout reste pareil, tout devient différent, vous comprenez ?

la vue d'une autre vue comme on acquiert par la pratique un oeil de photographe,
une sensibilité accrue poussée à la limite du cynisme
l'oeil du recul
si longtemps j'ai cherché la porte à vous sentir les mots comme une croûte,
comme la peau des gens,
une peau de mots, on a beau se toucher, c'est si peu
c'est juste l'écho des mots à valoir
celui qui ébranle la photo est ailleurs, d'ailleurs
vous
ne l'atteindrez jamais plus



Partager cet article
Repost0
12 mai 2005 4 12 /05 /mai /2005 00:00
 



être d'ici sans ici, être ici en étant là bas /ne pas savoir ce qu'est l'ici de là bas puisque jamais,
n'est ce pas ? jamais on n'aurait mis les pieds là bas (ne l'a même pas proposé).
être ici en étant là bas, un ailleurs projeté, imaginé de toutes pièces utiles à faire grandir l'image
en force S'y ajoute (on y ajoute) certains détails dont on pense qu'il pourraient lui servir à vivre /pour
mieux le construire en train de déjeuner d'un seul bol de semoule-raisins-secs-courgettes, dans un
bol oui un bol, avec une cuillère à soupe lentement (il mange équivoque, j'ai su à ce moment précis
du premier repas combien il pouvait se mentir à lui même / en voyant sa voracité / il mange faux)
être ici sans être, mais sans être là bas qui n'existe que de la force de nos bras, et la force de notre
vue anguille des traverses jusqu'à s'insinuer vertigineusement dans l'absolu absurde des failles du
non-dit, Être ici de la force de mes mains sur toi, un jour, sur ton front à guetter ce qui heurte non
sans continuer la caresse du front, le mien haut, dedans les miettes mais croûte intacte on garde ce
qui doit se garder revient à la surface un peu plus tard à retardement à regret, non pas sur le coup
du point comme on pourrait s'y attendre mais sous __ La trace de ce qui se garde a une marche
démesurément lente à l'extême limite du mot hors les corps une horloge à retard sorte d'élasticité
fallacieuse qui nous rejoint jusque dans l'angle obscur où on était parti se reposer de tout Qui nous
revient pleine face éclairée ton corps m'écoeure de sa viande qui n'a rien de toi Le toi d'ici proche
de l'odeur et des gestes n'a plus rien de semblable avec ton corps là bas, celui que je retrouve quand
n'étant pas ici je pars dans là bas qui n'est là bas que par ce que je le nomme ici.
J'ai ici gardé tous les lendemains, oui ici. ainsi .









Partager cet article
Repost0

// corps du travail en cours & annotations visibles ici

Recherche

:::::::::::::


textes & images sous LAL
licence : www.artlibre.org


Archives

Du Jour Dit

Pages