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22 août 2005 1 22 /08 /août /2005 00:00
P.remière figure :
la mariée est prolongée d'un drame
d'un doigt de rhum
la mer y fouille l'enfant y tourne
les pages au dessus de l'album , songe en rut
et quand il éternue de la poussière ancienne
la robe de mariée se soulage jusqu'au menton



D.euxième figure
parmi les souples avec mémoire laconique
tracée à même ce soir là, un fiancé nouvellement admis
crayon d'épicier coincé derrière l'oreille
sort de lui-même, et de la douche avec une tête d'inconnu


T.roisième figure
bouche. la bouche de. la bouche du. la bouche comme un état
parfois mol, scellé du cliché
et dont on ne sait pas le corps encore
l'ombre sur la joue en mange un morceau de sourire
vaguement insistant du même vague que les yeux
la photo finit là,
d'un massicot brutal
juste au moment où l'on voudrait se laisser glisser beaucoup plus bas

 

Q.uatrième figure
beaucoup plus bas
elle le cherche et le cherche tant qu'elle pourra chercher, c'est de là qu'il tire son importance, elle finit toujours par lui parler un peu
en fin de journée
quand elle ne sait pas distinguer si c'est le jour qui finit ou la nuit qui commence qui la rendent triste ou ce qui la rend triste,
ou chercher, elle sait pas




 
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21 août 2005 7 21 /08 /août /2005 00:00





faites la moi chercheuse, cul par dessus

à tu à toi assise bien forte,                                    balayée pomponette
étoilée toilette
largement décolletée peignée tampon avec adresse timbrée sur poitrail sain
une belle,
sans mer de bourdon

don donnant
sans que s'empoissent à l'intérieur, les mouches ni se la payent d'une épingle                           L'est si grosse parfois, réduisons la d'un quart, balancée contre, battant tambour
mi-lourde migraine
 m'a tournée savez-vous ? fortement ces jours-ci
s'est mis dedans martel, est partie en éclats, chante à tue, se perd seule, une prise directe, bien proprement
...faut dire, pour un oui, qu'elle se jette en avant
une autruche dans la farine
baissée en vis-à-vis
une sur-impression
mais qu'as-tu donc tatou dit-elle
encore déchosé dans ma chienne ?




 

 
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19 août 2005 5 19 /08 /août /2005 00:00







pre
mière partie
: Du rêv
e à la ré
alité _ Chap'
hensib
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érs, et t
oujours le
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Malheureus
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decouvrez de tout; la pro
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aleme
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ourage
ante, sa
uf si vou
avez mis en plate
minuscule. Découpez to
utes vos images nommées
Histoire uniqu
e.
Je vous
conseille de
les nommer
uniquement
"images".
Puis, r e c a l culez
la larg eur d es comp
r e s s e s

 












 
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18 août 2005 4 18 /08 /août /2005 00:00







                                                   (c'est parti







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17 août 2005 3 17 /08 /août /2005 00:00




...justa bien précis, un    alphabet complet, accents compris du large champ d'en-tête au centuple puis tout bien couru en bout de page, ah! en mourir
                                                                                /*de rire







 
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16 août 2005 2 16 /08 /août /2005 00:00






ça serre, gentiment mais
qui tringle le rideau la tringle
le triangle
l'angle la langue s'élanguent
l'étrange étrangle, ça trinque
serre
ce qui serre on sait pas, la dimension
qui s'échappe du manque, c'est pas , on sait pas
mais c'est là, un résultat stupide, d'un lourd ! d'un poids !
qui poisse sans préméditation, d'un coup, cul sec
on se sent la viande douloureuse
là              (elle met
   son doigt)
c'est là,
(elle passe son doigt sur la gorge, descend le long du cou
son doigt chargé déjà aussi et remonte avec, c'est         là,

elle montre )

ce qui coince se sent,
dans cette gaine là, le long du lent cours
des veines
s'engonce collerette col-carcan embourbe l'air même
bute là (p o s e   l a   m a i n   b i e n   p l a t e ,   la   paume   s u r   s e s   s e i n s)
cette serre essaime, se propage, se répand d'un pas plus loin
se libère dans la branche principale une étendue d'étang
à mesure ensuite, le poison décloisonne, s'imbrique, s'installe
se love, se tord, rampe bas et s'amourache, arrive à un enfoncement total
les dents
dans l'oeuf
(e l l e  r i t)
doucement, parce que ça serre.
(depuis, me suis couchée sur moi)(d e b o u t)





 
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15 août 2005 1 15 /08 /août /2005 00:00




Mettez là plats ,,, les plis du lit
,,, calinez, simili la cuirasse ,,,
palliez le bouquet d'un soupir entendu
, , ,  é t e n d e z
crescendo ,,, nos vergers ,,, de la verdeur des fruits ,,,
de muette malice, enfourchez ,,, 
,,,
approchez près du col ,,, les chevaux cabrioles
galopeurs de collines ,,, liés à couleur
des dessous de lit là : une gerbe ,,,
retournez matelas ,,, oreiller ,,, traversin ,,, traversez
le passage, paysage à pieds nus ,,, sandale ôtée ,,,
jambe assouplie ,,,
sous baldaquin joufflu et duvet rebondi ,,,
une prune de parme ,,, de la couleur du vin ,,,
du violet du fond de la robe violette ,,,
de vos rondeurs ,,, ma chère ,,, l'envol du lit
tient paraisons de nos virgules







 
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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00





A y regarder de près, il n'est pas vrai non plus que chacun puisse écrire ; au contraire, personne ne le peut : on ne fait jamais que copier. Il est impossible que voie le jour maintenant un poème de Goethe ; Goethe lui-même l'écrirait-il (par miracle), ce serait un nouveau poème anachronique, extrêmement suspect, même si c'était, mot pour mot, le sublime ancien poème! Comment expliquer ce mystère autrement qu'en supposant que le dit poème ne semblerait copié sur aucun poème contemporain, même pas sur ceux qui en sont les tout premiers des copies ? Contemporanéité signifie toujours copie. Nos ancêtres écrivaient une prose faite de belles longues phrases bouclées ; nous, bien que nous ayons encore appris à l'école à écrire comme eux, nous le faisons en phrases plus brèves, plus promptes à déposer leur fardeau; et personne au monde ne peut libérer ses pensées de la façon dont son époque porte l'habit du langage. De ce fait, personne ne peut savoir dans quelle proportion il pense vraiment ce qu'il écrit; et l'homme, en écrivant, retourne beaucoup moins les mots que ceux-ci ne le retournent.


Robert Musil in Oeuvres pré-posthumes Ed points p.86




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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00






l'eau vous va, un rien vous habille,


Sortie d'eau, l'envie à vous entendre de descendre
dissoute et soluble,

d'une eau envisagée
comme eau courante, ni filet, ni flaque ni mare, sans retenue      ni fa
laise de l'autre côté du moulin, se jette à vos
ras de clapotis,
dans un verre la main dedans, noyée d'eau
la mer dans une lettre

Là il manquerait une phrase voyez vous, un quelque chose de solide à quoi se raccrocher, une phrase dense, à sentir forte sous la dent, résister un peu, pour y mordre franchement, ne pas rester flottant, dans ces vides reste que mordre l'eau ,         chez elle ,             devient une habitude... oui, chez elle, à présent qu'elle y est l'eau des ponts lui tourne la tête et les plumes,                                                                              comme aux canards







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12 août 2005 5 12 /08 /août /2005 00:00








après demain après midi après coup après souper après un déjeuner rapide et une longue discussion après la pause, après la fuite après un long silence après tant de détours avec toutes les larmes après, ... après vérifications après guerre après boire après quoi après l'aveu sans doute y était-il encore toujours dedans après la voir après s'être revus, après s'être employés à ne plus après l'amour juste après vous après toi après lui après l'autre après tout après tous les autres après la chute et les re-chutes après qu'il eut tant dit après qu'il eut raison après le concert , les tour à tour après ça, là, la chose, la promenade et les jardins un après l'autre les parcs la fôrêt la chambre le lit après la douche après comparaison après m'être longtemps assise longtemps longtemps après,    quand      le       temps de ne plus penser               devient aussi pesant                        que la pensée même, après la sieste encore marcher dans ces jardins après la pluie après la lettre après cela, l'addition après le fromage quelques temps après
le déluge, en d'autres temps
l'après après d'après rasage d'usage au plus près de ces corps là, et après ?










 
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