11 juillet 2005
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} tous les jours j'y reviens tous les jours
j e p a s s e e t p a r c e q u e
peut-être que j'attends, on sait pas
ce qui s'attend n'étant pas souvent l'attenduattendu qu'on attend, si la chose arrivait telle quellen'existerait de l'attente qu'une notion de tempsor là, hors de l'attendu il ya énorme l'attente d'un je ne sais quoi d'époustouflant à couperle soufflec'est qu'il y a de çaon se cache dans le soufflequi n'est pas se cacher, pas plus de fils en branches
(les fils on les sait maintenant
la dentelle se creuse avec les dents ma foi)
vous souvenez vous de l'autre qui dort, près de vous, horizontalementse frôlent les hanches endormies, il fait sombre du sombre frais de la nuitet non du sombre lourd des ombresl'autre là endormi, on le sait par son soufflerégulierque le souffle cahote, on l'anticipe rêvant de galops ou de fuites ou d'épée (ça arrive)même les chiens ont ces remues des cuisses qui les font courir en dormantles fils du souffle se confondent avec leurs pèresà qui le dire ?écrit-on pourquoi et à qui de nous des autres ou à unqui n'est pas l'un uniquement de lui, mais les rassemble tous un après un, sans besoin pour cela qu'ils se ressemblentmais à toucher l'un de chacunchaque un dormant, avec ce souffle du rêve dans sa bouche entr'ouvertecorps fendu de cette fente faille là profonde qui traverseon voudrait s'y laisser verser glisser entièrement renverséeentièreécrirepour l'un qui litpas plusétant l'une de moiet à vouloir tous ces uns dans
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Published by jivezi
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1er tableau